vendredi

La folle journée ou...

... Le mariage de Figaro, Beaumarchais, 1782.

LA COMTESSE. (...) Ah, je l'ai trop aimé ! Je l'ai lassé de mes tendresses et fatigué de mon amour ; voilà mon seul tort (...)
(Acte II, scène 1)

*

La Comtesse. Que vouliez-vous en elle ?
(...)
Le Comte. Je ne sais : moins d’uniformité peut-être, plus de piquant dans les manières, un je ne sais quoi qui fait le charme ; quelquefois un refus, que sais-je ? Nos femmes croient tout accomplir en nous aimant : cela dit une fois, elles nous aiment, nous aiment (quand elles nous aiment) et sont si complaisantes et si constamment obligeantes, et toujours, et sans relâche, qu'on est tout surpris, un beau soir, de trouver la satiété où l’on recherchait le bonheur.
(Acte V, Scène 7)